Primopierre fait partie des SCPI à avoir réalisé de bons rendements pour l’année 2020, de même qu’une collecte plus que satisfaisante. Elle maintient en effet de bonnes performances malgré la conjoncture et l’économie en difficulté pendant toute l’année 2020.
Collecte nette et brute
En ce qui concerne la collecte nette, elle est de 365.30 M€ pour 2020, tandis que sa collecte brute est de 415.59 M€. Rappelons que celle pour toutes les SCPI confondues est de 4.5 milliards d’euros sur 2020 et qu’elle est en baisse par rapport à celle de l’année précédente. Toutefois, les résultats sont rassurants, surtout en ce qui concerne la collecte du premier trimestre qui a été en hausse comparée à celle de l’année 2019, à la meme période.
Quelle tendance pour toutes les SCPI ?
C’est le krach historique de février-mars qui est à l’origine de la baisse généralisée des collectes pour toutes les SCPI, alors que ces dernières se portaient de mieux en mieux sur le marché des produits de placement en général, et sur celui des actifs pierre-papier en particulier. Bien que les collectes aient progressivement repris, elles n’ont cependant pas égalé le volume enregistré au cours de l’année précédente, notamment sur le deuxième et le troisième trimestre 2020. Celles du dernier trimestre ont cependant été plus que satisfaisantes, si l’on tient compte du contexte économique dans lequel les SCPI ont évolué. Ce qui traduit la confiance des investisseurs dans ce produit pierre-papier exceptionnel. Toutefois, cette collecte n’est pas aussi dramatique si on la compare à celle des années précedentes – excepté celle de 2019 qui a été tout à fait exceptionnelle. De plus, le marché secondaire lui aussi n’a pas connu de transactions notoires, les détenteurs de parts ayant compris que les SCPI se conservent sur le long terme et qu’une éventuelle chute du rendement serait lissée au fil des années futures.
Les raisons de ce recul de la collecte
C’est l’attentisme du côté des investisseurs et des épargnants qui a causé le ralentissement tangible de la collecte. Le krach a été catastrophique pour les produits boursiers, et les retombées sur les actifs pierre-papier étaient aussi redoutées. Or, si les OPCI ont été fortement touchés, il n’en est rien pour les SCPI qui ont su démontrer qu’elles résistaient bien aux chocs, étant d’ailleurs adossées à de l’immobilier à 100%. L’attentisme a duré quelques mois, en particulier pendant toute la durée du confinement qui a gelé les activités de toutes les entreprises. C’est au cours de cette période que les épargnants et les investisseurs ont été les plus réticents à placer à leur argent dans un quelconque produit d’épargne ou de placement.
Les performances de Primopierre
Pour en revenir à Primopierre, notons son excellente capitalisation qui est de 3 299.48 M€ pour l’année 2020. Son taux de distribution sur valeur de marché est de 5.04%, et les dividendes distribués sont de 10.48 euros par part, en baisse comparés à ceux de 2019 (12.31 euros), mais en évolution néanmoins par rapport à ceux des années précédentes, qui sont en moyenne de 9.5 euros. Ce qui traduit donc une certaine résilience de cette SCPI, compte tenu de la crise économique qui a affaibli bon nombre de produits de placement. Primopierre n’a pas procédé à la revalorisation du prix de la part qui est resté à 208 euros depuis 2018 jusqu’à 2020.
Rappelons que cette SCPI a été créée en 2008 et a su traverser sereinement les périodes incertaines depuis son année de lancement. Cela grâce à l’expertise de sa société de gestion, Primonial REIM. Primopierre a d’ailleurs enregistré un bon report à nouveau qui est de 123.94 jours, soit 33.96%. Ses provisions pour gros travaux sont de 2.03%.